mercredi 9 janvier 2013

PASSAGE DE LA FRONTIERE


Nous partons donc de Puno avec le bus à 7h30 et arriverons à La Paz à 16h
Nous avons choisi de passer par Copacabana plus long  car la route longe le lac. 
En arrivant à la frontière péruvienne, tout le monde descend. Nous faisons les papiers de sortie du Pérou puis  nous franchissons la frontière à pieds et allons faire notre entrée en Bolivie


 Le bus qui nous a déposé côté péruvien et que nous laisserons pour un bus bolivien de l'autre côté de la frontière.

 Le panneau qui nous accueille et nous indique bien la direction à suivre 

 Même s'il n'y avait pas eu de panneau on ne pouvait pas se tromper. Nous avons pris la queue et avons attendu sagement notre tour.
Une fois que tous les occupants du bus ont eu leurs papiers, nous sommes repartis pour le débarcadère

 Arrivés au débarcadère, le bus est monté sur une barge qui va lui faire traverser le lac, bien sur nous, nous sommes descendus pour aller acheter nos billets pour la traversée.

 Une belle statue de Mango Capac le fils du Dieu Soleil

 Nos derniers pas sur le sol péruvien avant de monter sur notre petite embarcation

 Voilà nous touchons le sol bolivien. Au fond on aperçoit une autre embarcation entrain de traverser et la cote péruvienne d'où nous sommes partis

 Des marchandes vendent de la petite friture du lac

 Jocelyne et Bernard n'ont pas pu y résister "les gourmands"
Non, nous disent ils:" c'était pour inaugurer notre arrivée en Bolivie"
Nous remontons ensuite dans le bus, direction Copacabana où nous ne ferons qu'une halte d'une heure
Copacabana est une petite ville à 5 kms de la frontière avec le Pérou à 3840 m d'altitude. Située sur l'axe touristique principal Cuzco La Paz, elle reçoit une importante quantité de touristes qui s'arrêtent surtout pour embarquer pour la visite de l'Isla del Sol sur le lac Titicaca
C'était un lieu de pélerinage de l'Empire Inca avant l'arrivée des Espagnols.

 Une ballade dans une rue avec en fond le lac

Cette cathédrale est l'un des bijoux de l'architecture baroque bolivienne. Elle est d'un blanc immaculé et  est coiffée de coupoles avec des azulejos (faïences). Nous n'y entrerons pas une heure s'est assez court et nous ne tenions pas à  rater le bus et nous continuerons notre ballade dans la ville.

 Une belle ancre sur le port

Le guichet des billets pour l'île. On nous a dit qu'elle était moins touristique que du côté péruvien. Peut être que le touriste ici est moins pris pour un porte-monnaie, ni étant pas aller nous ne pouvons savoir la différence.

Un peu d'histoire sur la BOLIVIE

La plupart des théories indiquent que la Bolivie fut peuplée par des tribues nomades qui auraient traversées le détroit de Béring pour coloniser progressivement toute l'Amérique.
D'autres donnent une origine océanienne aux premiers habitants sud américains.
Elle dispose d'importantes richesses culturelles et naturelles
La première grande culture fut la culture Tiwanaku, puis celle Chavin
La Bolivie appelée Haut Pérou fait partie de la vice royauté du Pérou jusqu'en 1779.
Le 6 août 1825 son indépendance est déclarée. la constitution est écrite par Simon Bolivar et le 11 août le pays prend le nom de Bolivie pour lui faire honneur.
En 1884, à la fin de la guerre du Pacifique, elle perd son unique accès à la mer et une partie de ses mines de nitrate au profit du Chili
C'est d'ici que Parmentier rapporta a Louis XVI la fameuse papa (pomme de terre), il y en a 250 sortes
Actuellement Evo Morales est le premier président paysan Aymara de Bolivie. 


Et sur la COCA



Avant la domination des Incas la coca est utilisée à des fins nutritionnelles et religieuses.
Dans le nord du Pérou, on trouve déjà des références à la coca dans la sculpture
En Bolivie, les Tiwanakotas établissent des réseaux pour son transport.
Sous l'Empire Inca sa consommation était réservée aux élites. Ils s'en servait également d'anesthésiant notamment pour les trépanations.
Les feuilles de coca peuvent aussi servir de coupes faim en cas de disette ou de conflits graves.
A l'arrivée des Espagnols, le clergé déclare la coca la "feuille du diable"
En 1545, le vice roi Toledo comprend qu'elle peut devenir une source de revenus
D'une part ces vertus énergétiques permettent aux indiens de supporter les dizaine d'heures de travail forcé qu'ils leurs imposent, notamment dans les mines
D'autre part la plante est largement cultivée, donc bon marchée, il frappe sa récolte d'un impôt.
Le système est des plus vicieux, les indiens enrichissent le colonisateur en lui achetant la coca qui lui permet de supporter le dur labeur qu'il lui impose
Au milieu du XVII ème siècle la coca est pleinement insérée dans le circuit économique. La région de Cuzco devient le premier centre producteur
Après la guerre d'indépendance, la coca devient la monnaie de base d'une Bolivie économiquement déprimée
Actuellement, au Pérou et en Bolivie la feuille de coca est toujours utilisée pour le mal d'altitude, la fatigue en plaçant les feuilles toutes du même côté de la bouche et en les laissant macérer ou en infusion ce que font plutôt les touristes et que nous ferons.
Au Pérou et en Bolivie, on utilise la feuille de coca et non la drogue extraite de sa feuille
La coca se trouve également dans le coca-cola la boisson mondialement connue
Là où nous verrons l'utilité de cette feuille c'est aux mines de Potosi

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