samedi 16 avril 2016

LA COLOMBIE Santa Marta Guajira,Village Kogui

Le jeudi 31 mars à 5h, nous avons levé l'ancre "Brezounec"et nous pour Santa Marta et laissé derrière nous Carthagène que nous avons eu le temps d'apprécier et de visiter pendant 16j. La veille, l'eau de la baie étant tellement chargée, les coques des bateaux se salissaient. Bernard s'est quand même mis à l'eau (trouble) pour donner un petit coup à la coque. Le premier jour, la météo a été comme elle l'avait indiqué vent de 10à15N, donc bonne navigation sans trop de courant dans le nez.
Après avoir mouillé pour la nuit devant la marina de Puerto Velero pour nous couper la route. Le vendredi matin,  nous levons l'ancre à 5h, eu début la météo est conforme puis cela se dégrade dans l'après midi le vent étant de 30N avec de la houle et des rafales à plus de 40N au lieu des 15 20N annoncés. Nous avançons péniblement et arrivons crevé à la nuit devant la marina de Santa Marta. Le mouillage étant rouleur à 6h on lève l'ancre et on rentre dans la marina au calme qui est très bien

SANTA MARTA
Elle est la capitale du département de Magdalena. Elle fut fondée le 29 juillet 1525 (fête de Ste Marthe) par Rodrigo Galvàn de las Bastidas, c'est la première ville construite par les Espagnols en Amérique du Sud
Santa Marta, située dans la baie du même nom, est l'une des principales destinations touristiques des Caraïbes colombiennes.
Son emplacement, entre la Sierra Nevada de Santa Marta aux sommets enneigés et la mer des Caraïbes ou (mer des Antilles), offre une grande diversité de sites environnants et des plages réputées .Les activités commerciales de Santa Marta sont réunies principalement dans le centre historique, devenu ainsi le quartier le plus populaire de la ville
Le centre historique n'est pas comparable à celui de Carthagène
C'est aujourd'hui une importante ville portuaire sans grands intérêts  au niveau architectural
Monument évoquant les Tayronas
Les conquistadors découvrirent les Tayronas qui vivaient dans la Región Caribe et avaient une organisation sociopolitique complexe. Guerriers, les Tayronas n'acceptèrent pas la domination espagnole et refusèrent d'abandonner leurs coutumes, leur langue et leurs croyances. Ce peuple fut décimé, mais quelques survivants se retirèrent sur les hauteurs de la Sierra Nevada de Santa Marta.
La statue du fondateur de la ville Rodrigo Galvàn de las Bastidas sur l'esplanade du bord de mer
 La mairie difficile de la prendre sans personne
 La cathédrale
Un beau batiment, il y en a quelques uns
Un petit groupe de marchands
La plage qui se trouve à côté de la marina
Un coucher de soleil sur la marina et nos bateaux
 Nicole, Guy et moi traversant,Bernard ne loupant aucune occasion de mitrailler
La statue de Simon Bolivar le libérateur de la Colombie
Un cireur de chaussures,
Un cordonnier, ces petits métiers de rues ont disparus depuis longtemps chez nous
 
Un marchand de fruits, lui aussi je crois qu'il n'existe plus
Le palais de justice
Un indien kogui, ils sont habillés de blanc avec de long cheveux noirs. On en croise pas mal en ville

GUAJIRA
L'agence Aventure Colombienne (franco colombienne) nous a proposé un circuit de 3j à Guajira
Le mardi 5 à 14h, un taxi est venu nous prendre Nicole, Guy, Bernard et moi pour aller à Riohacha d'où nous partirons le lendemain pour le désert de Guajira, région des indiens Wayuu
Nous sommes passés par les salines de Manaure. Nous avons fait une halte à Uribia, la ville la plus importante du département où nous avons fait l'approvisionnement d'eau et d'essence car dans le désert de Guajira l'eau manque, il n'y a pas plu depuis 4 ans
Une vue sur une partie de la baie de Riohacha depuis la fenêtre de notre hôtel
 
Notre guide  chauffeur Winny en discution avec Bernard devant notre 4x4
Les salines de Manaure, Bernard a voulu gouter
Un groupe de personnes à l'abri du soleil à Uribia
Les bidons d'essence, le département étant près du venezuela, ils font du traffic dessence avec celui ci, elle est moins chère, pratiquement tous les colombiens de ce département en achètent
On discute en attendant le plein. Un jeune couple est venu s'ajouter pour faire les sixième au départ de Riohacha (heureusement c'était des français et de plus sympa)
 
Le plein, plus un bidon de secours installé sur le toit
A notre arrêt repas à Pushéo où nous avons eu droit à des langoustes cuisinées d'une façon excellente
Winny nous montre sur la carte le circuit que nous allons faire
La tablée des six au complet
Un jolie sourire de la serveuse
L'embarquement sur la lancha qui nous emmène à notre campement pendant que le 4x4 fait le tour
Notre chambre avec ses hamacs
Les sanitaires des femmes, celui des hommes était à l'opposé
Une partie du personnel ceux sont des indiens Wayuu qui occupent ce département. Ils vivent de l'artisanat, de la pêche et de la chasse, le Rio Rancheria est capital pour leur survie. Il est asséché de plus en plus par la mine de charbon, c'est pour cela que la terre est de plus en plus sèche, ceci se rajoutant au manque de pluie. Etant plus proche du Venezuela, on a l'impression qu'ils sont oubliés de la Colombie
Le couple de perroquets
Le coucher de soleil sur les chèvres du campement
Le "bus" de ramassage scolaire
Il y a des puits à certains endroits où les femmes viennent chercher l'eau dans des bidons qu'elles mettent ensuite sur le dos des ânes
Différents paysages aussi secs les uns que les autres
Baignade sur la plage de Taroa, on se serait cru sur les plages de l'atlantique comme à Lacanau
Une petite pose devant le coucher de soleil après la baignade
En attendant le repas, ici on ne buvait pas la bière colombienne Aquila mais celle du Venezuela Polar. Ils font plus de commerce avec le Venezuela  qu'avec la Colombie et cela est certainement moins cher
Puis le dernier jour nous avons repris la lancha et récupéré le 4x4
Les Wayuu s'étant décrétaient propriétaires de parcelles de terrain, il y a un droit de péage à payer. On peut y faire des achats, une femme propose des langoustes au chauffeur qu'il n'achètera pas
Une station essence indiquée par la bouteille pendue au portail en plein désert
Un autre paysage tout aussi sec
Le chauffeur acquitant son péage avec des bonbons à une fillette qui ensuite abaissera la ficelle qui tient lieu de barrière
Le train qui transporte le charbon de la mine à ciel ouvert de Cerrejon  au terminal de Puerto Bolivar localité de la municipalité d'Uribia
La mine, le train et le port fonctionnent 24h sur 24h
Les skytes surf au Cabo de la Vela, celui ci étant un spot pour eux
Une rue du village du Cabo de la Vela
Une belle vague sur la falaise
Le phare, nous aurons vu le Cabo de la Vela de la terre avant de le voir de loin par la mer. Il est le "cap Horn" des Caribes, on ne peut le passer que deux périodes par an, une fois au printemps et une fois en automne.

SIERRA NEVADA
Village Kogui
Jeudi 14 nous sommes partis (toujours par notre agence)pour le village Kogui d'autres indiens descendants de la civilisation Tayrona qui habitent dans la sierra nevada
Notre guide Edouardo est venu nous chercher à la marina à 6h30 et nous sommes allés à pieds prendre le bus public qui nous a emmené à notre point de départ pour monter au village
Le bus public que nous avons pris
Les informations de notre guide Eduardo
 
Bernard derrière son conducteur, il est obéissant il a mis le casque!!!!
voilà c'est le départ, chacun derrière son conducteur
Un arrêt pour une photo de la sierra et de la mer
Le groupe des motards
Bernard a pris le photographe avec son conducteur
Des paysages de la sierra durant le trajet prises en roulant
Les enfants se promènent pieds nus comme tous les Kogui avec la même tenue vestimentaire tissée en coton blanc, du plus petit au plus grand c'est la même
La rue du village en dur
Bernard fait la distribution des carambars que nous avions emmenés
Ces enfants sont vraiment adorables, ils portent leurs petits sacs ou "mochillas"comme les adultes
L'école primaire
Le directeur de cette école qui porte une petite bourse remplie de feuilles de coca dans son mochilla qu’il mâche pour créer un léger effet stimulant. Lorsque deux hommes se rencontrent, ils échangent une poignée de feuilles en signe de respect mutuel.
  La feuille de coca joue un rôle central dans la vie quotidienne des Indiens de la Sierra Nevada et est utilisée dans les offrandes et les cérémonies.
Il tient à la main également le ‘poporo’ – qui contient une poudre de coquillages écrasés. Il utilise un bâtonnet pour prélever un peu de cette poudre et la mélanger à la boule de coca qui est dans sa bouche – l’alcalinité des coquillages provoque une réaction avec la coca en stimulant ses ingrédients actifs. Le surplus de poudre se fixe à l’ouverture du poporo formant avec le temps un épais collier qu'il frotte avec le batonnet. Nous pensons que cela fait une sorte de drogue!!!!!!!!
Un professeur de sciences naturelles (au fond) est venue enseigner la façon de faire des semences bénévolement au professeur Kogui (en premier plan à gauche) est ses élèves
L'entrée de l'internat du collège qui regroupe les adolescents de plusieurs villages aux alentours
La cueillette des citrons
Le village avec ses toits faits de palmes qui durent une dizaine d'années
Bernard et Guy assis à l'intérieure de la salle des réunions des hommes. On entre par une porte et on sort par celle d'en face. Les femmes y sont interdites, elles ont la leur à côté. Nous n'avons pas eu le droit d'y entrer, peut être une supertition!!!!!!
En se déplaçant d’un village à l’autre, le lien social, l’équilibre de la communauté est maintenu autour des échanges de denrées cultivées, autour de réunions pour effecteur les rituels, les travaux collectifs et tout en cheminant, ils pensent.
La photo souvenir, ces "femmes" ont entre 12 et 18 ans et déjà deux enfants
Les femmes tissent à longueur de journée tissant en marchant les sacs ou Mochillas à l’aide d’une technique de tissage. Les sacs sont fabriqués avec du sisal et certaines pièces nécessitent des mois de travail
Une petite bière pour se remettre de notre promenade autour du village. Un kogui a sur la tête le chapeau de leur tribu, chaque tribu de la Sierra Nevada ayant un chapeau spécifique
Le paysage que nous avons eu en descendant au rio pour se rafraîchir
C'est toujours les deux même courageux qui vont à l'eau qui est un peu plus fraîche
Le radeau qui leur permet de transporter les personnes et marchandises d'une rive à l'autre
Voilà la journée est terminée nous sommes revenus sur la route où nous allons reprendre le bus pour revenir à Santa Marta.
Nous avons rencontré un peuple qui tient a sauvegarder ses traditions et sa culture. Ils sont très gentils, sont ouvert au dialogue (ceux qui parlent espagnol) par contre ne sourient pas beaucoup.
Ils ont leurs leaders spirituels appelés Mamo. Ils sont chargés de maintenir l’ordre naturel du monde à travers le chant, la méditation et les rites d’offrandes.
L’apprentissage du Mamo commence dès son plus jeune âge et continue jusqu’à ses 18 ans environ. Le jeune homme est emmené dans les hauteurs des montagnes où il apprend à méditer sur le monde naturel et spirituel.
Dans notre culture occidentale, le Mamo serait à la fois un prêtre, un enseignant et un médecin.
Nous en avons rencontré un que nous n'avons pas photographié par respect à son rang
Ces visites que nous avons faites nous ont toutes plu. Elles étaient différentes, nous ont appris certaines choses sur leur mode de vie, dure dans la Guajira plus facile du fait de l'eau qui est primordiale dans la Sierra

Des personnes nous avaient parlé d'un restaurant tenu par un jeune couple de français à Taganga une baie à environ 12kms de Santa Marta où l'on y mangé très bien. Nous avons donc décidé avec Guy et Nicole de s'y rendre en taxi pour notre dernier week-end en Colombie, un autre couple de français du bateau Bilbo, Dominique et Dominique s'est joint à nous
Quelques photos de Taganga étant partis dans l'après midi pour pouvoir un peu s'y ballader
C'est un village de pêcheurs et aussi touristique
La plage
 L'étal des poissons au retour des pêcheurs
Delphine devant le bar, les tables sont à l'extérieure
"A Deriva" avec Jérome qui nous donne des informations. C'est un tout petit restaurant, très chaleureux, la cuisine est très raffinée,excellente et c'est un très bon rapport qualité prix. Cela valait le coup d'y aller. Nous y avons passé une excellente soirée

Demain préparation du bateau pour lundi
 Une petite fenêtre météo s'ouvrant à partir de lundi 18/04 pour passer la Cabo de la Vela donc nous allons en profiter en espérant qu'elle ne se retrécira pas!!!!