dimanche 15 mai 2016

SANTA MARTA CURACAO

Nous avons donc quitté comme prévu le lundi 18/04 Santa Marta avec la petite fenêtre que les capitaines avaient vu. Malheureusement cette fenêtre n'est pas restée ouverte Eole et Neptune n'ont pas voulu être agréable avec nous !!!!. Nous nous sommes donc réfugiés dans la baie du Cabo de la Vela le mercredi 20 où nous sommes à l'abri après deux jours de navigation très mouvementés avec un vent de 20/25N avec des rafales à plus 30N au lieu des 10/15N annoncés et bien sur le vent de face. Les capitaines avaient vu que nous pouvions trouver ce refuge au cas ou la fenêtre se refermerait, ce qui c'est produit.
Pour information,la région entre Carthagène et le Cabo de la Vela qui se trouve dans le désert de la Guajira au NE de la Colombie (région des indiens Wayuu) est surnommé le Cap Horn des Caraïbes, cinquième endroit le plus dangereux au monde. Lorsque la météo annonce 20N de vent, il y a 30 à 40N à cet endroit. A cause du courant et des fonds qui remontent des vagues très importantes déferlent. Le plus facile est de le passer E/W et bien sur nous nous sommes à l'envers (d'autres l'ont fait avant nous).
Il y a 2 périodes favorables pour le passer, entre le 15/04 et le 15/05 et l'autre avant l'automne.

Nous ne sommes pas malheureux dans notre refuge. On pensait qu'il n'y aurait rien car lorsque nous étions venus avec le 4x4 nous n'avions pas vu grand-chose, eh bien non!!!!Bernard et Guy sont descendu à terre le jeudi matin au club de Kite Surf où une des responsable colombienne Camila qui parle très bien le français leur a changé des dollars en pesos (on les avait tous fini à Santa Marta). Ils ont trouvé du gas-oil que les pêcheurs nous ont livré aux bateaux, car ayant poussé les moteurs il nous en manqué pour continuer. Ils ont pu avoir une météo avec le club par un ami de Camila qui malheureusement partait le lendemain
. Nous avons acheté une puce d'ici , elle fonctionne sur le téléphone mais pas sur l'ordinateur, alors nous avons fait appel à des copains à terre et aux enfants. Autrement nous ne sommes pas malheureux, les pêcheurs viennent nous vendre du poisson , à terre il y a quelques approvisionnements (légumes, fruits, pain), en attente d'une fenêtre que nous espérons arrivera quand même assez rapidement. 

 Les pêcheurs venant nous vendre du poissons
 La pharmacie
 Le centre de santé
 La réserve pour l'eau car ici il n'y a pas l'eau courante, des camions citernes livrent l'eau
 La carte de la Gualija
 
 Un kite surfeur avec en fond nos bateaux au mouillage
 Au stand du kite de Camila
 Camila revenant de faire un tour
 On essaye de faire fonctionner la puce sur l'ordi en vain!!!
 Nous nous sommes offert un plat de langoustes cuisiné à leur manière excellent
Une petite indienne a adopté Bernard, les enfants sont tous souriants comme les adultes
 Les marchands de fruits et légumes à tous les deux ils se complètent

La fenêtre est arrivée le jeudi 28 et à 17h nous levions l 'ancre. Pour nous dire au revoir nous avons eu droit à un orage sec (sans pluie) avec des éclairs impressionnants que nous surveillions quand même et c'est passé à coté. La première nuit c'est bien passée pas trop de houle, par contre la seconde, c'était la machine à laver. Nous nous sommes donc arrêtés le samedi 30 sur l'île d'Aruba devant la plage pour se reposer et nous couper la route.
On comptait repartir le dimanche, le vent étant encore fort nous ne sommes repartis que le mercredi 04/05matin à 9h pour Curaçao

 une partie des hotels que nous voyons depuis le mouillage
C'est très touristique, un parachute tiré par un bateau à moteur très pratiqué

Nous n'avons pas pu aller directement à Spanish Water car le copain a eu un problème de moteur et ne pouvait pas entrer dans le chenal sans. Nous nous sommes donc arrêtes dans une crique au nord à Boka Santa Cruz, là ils ont fait redémarrer le moteur et nous sommes repartis le lendemain à 6h pour Spanish Water où nous sommes arrivés le vendredi 6 mai à 16h, nous y sommes bien ancrés et sommes bien contents d'être arrivés. Maintenant cela va être visite, bricole et farniente, nous y étions venus en 2012 par contre nos amis ne connaissent pas, nous avons trouvé quelques changement notamment qu'il y a beaucoup moins de bateaux qu'il y a 4 ans.

Le mouillage de Spanish Water où nous sommes en attente de notre départ pour la Martinique
Pour le copain la panne venait du gasoil de mauvaise qualité acheté aux pêcheurs et tout est rentré dans l'ordre.
Pour nous, notre consommation d'huile anormale depuis les San Blas 1,25l toutes les 10h, le dianostic du mécano (que nous avions connu il y a 4 ans et qui est bon) est tombé: segments et chemises à refaire
Après 31 ans de service et près de 10000h, les répérations, car il peut y avoir des surprises, seraient plus élevées qu'un moteur neuf. A part la douloureuse pour le porte monnaie nous sommes bloqués ici pour au moins 6 semaines, ce qui repousse notre rentrée en Martinique pour après la saison cyclonique. l'île est agréable donc nous ne serons pas malheureux