Nous décidons d'aller voir ce canyon par nos propres moyens. Nous prenons un bus collectif à Huaraz direction Caraz. Arrivés au terminal des bus, il faut aller à un autre terminal car ce ne sont pas les mêmes bus. Nous montons dans un moto taxi qui nous y emmène. Là aucun bus ne s'arrêtent au canyon, ils passent devant car c'est la route pour Huallanca.
Cela peut se faire, le bus nous descend au début du canyon , nous faisons ses 13 km à pieds et ensuite on fait du stop ou on attend qu'un bus passe. Cette solution ne nous enchantant pas, nous négocions avec un taxi l'aller et le retour que nous ne regretterons pas le chauffeur se révélant un excellent guide
La place de Caraz
Et des Péruviennes et Péruviens s'y promenant
Notre conducteur de moto taxi aux commandes
Le début du canyon, il commence à une vingtaine de km de Caraz et se termine 13 km plus loin à Huallanca
Le barrage sur le rio Santa qui s'écoule en son fond et dont le débit à permit d'édifier une centrale hydroélectrique
L'autre coté du barrage, beaucoup de sources et cascades se déversent dans le rio
La route est plutôt une piste car elle n'est pas bitumée. Un des 35 tunnels qui ont été percé dans la roche pour construire cette piste
Une autre vue du barrage.
Ce canyon sépare les deux cordillères, côté tunnel la noire et en face la blanche. C'est l'endroit le plus étroit entre les deux
Vu sous cet angle on dirait qu'elles se touchent, ce paysage est grandiose, avec moi notre chauffeur
La centrale hydroélectrique et le village de Huallanca où nous avons fait demi tour
Un tunnel que nous avons trouvé assez impressionnant
Le départ de la centrale
Les voitures que nous avons vues à Huallanca ont toutes ce grillage sur leur toit. C'est pour les protéger des chutes de pierres qui tombent sur la route. Nous pensons que si c'est une grosse cela n'y fera pas grand chose
Huaraz et ses environs nous ont beaucoup plu. C'est une ville très agréable où l'on rencontre beaucoup de personnes venues faire des treks dans la cordillère blanche. Nous avons aussi rencontré un français qui tient une crêperie restaurant depuis 28 ans et qui ne quitterait pas cette ville, c'est vrai que les gens y sont très gentils et serviables