Elle fut fondée en 1774, a donné son nom à la province et est une capitale provinciale. C'est la région du tabac
Nous sommes donc partis en taxi de Viñales
pour Pinar del Rio visiter une fabrique de cigares et une de liqueur fabriquée ici
Le tabac
La semence est mêlée de sable et de cendres, ce semis sera ensuite replanté après 45j d'irrigation. La récolte se fait de janvier à mars par coupes successives. Les feuilles les plus basses (libres de pie) sont cueillies les premières deux à deux à la machette, une semaine plus tard les feuilles situées juste au dessus (uno y medio) et ainsi de suite jusqu'au sommet (corona).
Le séchage, les feuilles (cape ou tripe) liées deux à deux sur des perches, sont placées par paliers de bas en haut dans des séchoirs orientés Est, Ouest et couverts de feuilles de palmes. Après 50j la feuille perd 85% de son eau et prend une couleur dorée
Un séchoir
La première fermentation, les feuilles sont stockées en piles pendant un, deux ou trois mois. L'humidité restante suffit à provoquer une fermentation qui atténue la teneur en résine, en nicotine et donne aux feuilles une teinte homogène. Dès que la température dépasse les 35°, les piles sont défaites et les feuilles aérées.
Après le séchage et la première fermentation, les feuilles sont entreposées à la fabrique en balles où sont mentionnés la variété de tabac, la plantation d'origine, le temps de fermentation et de vieillissement. Les feuilles subissent une seconde fermentation de 60j, sont humidifiées pour leur rendre leur élasticité, puis sont classées selon leur niveau sur la tige et leur couleur. Les écoteurs rendent forme aux feuilles fripées après la fermentation, les classent selon les tailles réglementaires et ôtent la moitié restante de la nervure centrale. Cette opération demande une grande dextérité et le temps de formation est évalué à plus de 5 ans. Elles sont ensuite à nouveau classées suivant leur taille, leur teinte, leur texture et à leur usage sous cape ou tripe.
Le pesage du mélange constitue une opération essentielle, la spécificité d'un havane dépend de son pourcentage de feuilles de ligero (sa force) de seco (son arôme) et de volado (sa combustibilité). La réussite de l'assemblage dépend de la sureté et de la compétence du maître assembleur qui seul connait le dosage de chaque cigare selon son module et sa marque.
Les photos étaient interdites à l'intérieure, on ne pouvait même pas frauder car il y avait des caméras partout
La presse
La coupe, ces ustensiles étaient dans le magasin où nous avons pris les billets
Le rouleur est le responsable final de la qualité d'un havane. Il place d'abord dans sa main le ligero qui donne la puissance, l'entoure du seco et volado suivant le dosage fixé par le maître assembleur et ensuite la sous-cape. Après les cigares sont rangés dans une boite calibrée pour passer sous une presse entre 15 et 45 minutes, ensuite il passe un teste à l'air comprimé entre 40 et 60 millibars, il est bon. Si l'aiguille monte pas, trop serré, infumable, monte trop pas assez serré. Le bon cigare repasse à la presse. Il reçoit ensuite la cape de finition, son calibre est vérifié, est mis dans une salle de conditionnement, bagué suivant la marque (trois marques étant fabriquées ici) et enfin mis en boite pour la vente
Ces rouleurs que nous avons vu font entre 100 et 150 cigares/personne en 8h.
Ensuite nous sommes allés à la Casa Garay qui fabrique la Guayabita depuis 1892
La variété locale de goyave (guayaba) qui est mise à fermenter avec un mélange de rhum et d'épices et donne la liqueur guayabita
Les bouteilles, nous avons gouté et pas trop apprécié
Nous avons fait ensuite un petit tour en ville
De belles colonnes colorées
Une maison à l'architecture originale
Une drôle façon de peindre les bordures de trottoir
Nous sommes donc partis en taxi de Viñales
pour Pinar del Rio visiter une fabrique de cigares et une de liqueur fabriquée ici
Le tabac
La semence est mêlée de sable et de cendres, ce semis sera ensuite replanté après 45j d'irrigation. La récolte se fait de janvier à mars par coupes successives. Les feuilles les plus basses (libres de pie) sont cueillies les premières deux à deux à la machette, une semaine plus tard les feuilles situées juste au dessus (uno y medio) et ainsi de suite jusqu'au sommet (corona).
Le séchage, les feuilles (cape ou tripe) liées deux à deux sur des perches, sont placées par paliers de bas en haut dans des séchoirs orientés Est, Ouest et couverts de feuilles de palmes. Après 50j la feuille perd 85% de son eau et prend une couleur dorée
La première fermentation, les feuilles sont stockées en piles pendant un, deux ou trois mois. L'humidité restante suffit à provoquer une fermentation qui atténue la teneur en résine, en nicotine et donne aux feuilles une teinte homogène. Dès que la température dépasse les 35°, les piles sont défaites et les feuilles aérées.
Après le séchage et la première fermentation, les feuilles sont entreposées à la fabrique en balles où sont mentionnés la variété de tabac, la plantation d'origine, le temps de fermentation et de vieillissement. Les feuilles subissent une seconde fermentation de 60j, sont humidifiées pour leur rendre leur élasticité, puis sont classées selon leur niveau sur la tige et leur couleur. Les écoteurs rendent forme aux feuilles fripées après la fermentation, les classent selon les tailles réglementaires et ôtent la moitié restante de la nervure centrale. Cette opération demande une grande dextérité et le temps de formation est évalué à plus de 5 ans. Elles sont ensuite à nouveau classées suivant leur taille, leur teinte, leur texture et à leur usage sous cape ou tripe.
Le pesage du mélange constitue une opération essentielle, la spécificité d'un havane dépend de son pourcentage de feuilles de ligero (sa force) de seco (son arôme) et de volado (sa combustibilité). La réussite de l'assemblage dépend de la sureté et de la compétence du maître assembleur qui seul connait le dosage de chaque cigare selon son module et sa marque.
Le rouleur est le responsable final de la qualité d'un havane. Il place d'abord dans sa main le ligero qui donne la puissance, l'entoure du seco et volado suivant le dosage fixé par le maître assembleur et ensuite la sous-cape. Après les cigares sont rangés dans une boite calibrée pour passer sous une presse entre 15 et 45 minutes, ensuite il passe un teste à l'air comprimé entre 40 et 60 millibars, il est bon. Si l'aiguille monte pas, trop serré, infumable, monte trop pas assez serré. Le bon cigare repasse à la presse. Il reçoit ensuite la cape de finition, son calibre est vérifié, est mis dans une salle de conditionnement, bagué suivant la marque (trois marques étant fabriquées ici) et enfin mis en boite pour la vente
Ces rouleurs que nous avons vu font entre 100 et 150 cigares/personne en 8h.
Ensuite nous sommes allés à la Casa Garay qui fabrique la Guayabita depuis 1892
Nous avons fait ensuite un petit tour en ville
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