MAREA DE PORTILLO

Après avoir passé quatre jours à Santiago, nous avons levé l'ancre le 1er avril notre "despacho" en main, c'est un document délivré par les militaires où est tamponné notre sortie et inscrit la ville suivante, sans ce papier nous ne pouvons pas nous déplacer et ce sera fait à chaque fois

Après une navigation assez cool nous avons ancré dans 3m d'eau dans la mangrove.

Nous avons ensuite mis l’annexe à l’eau pour descendre au village. Un pêcheur sur la berge nous a dit que nous n’avions pas le droit de descendre les autorités n’étant pas passées. Nous sommes donc revenus au bateau et avons attendu qu’un pêcheur emmène le militaire qui venait de la ville à côté pour voir nos « despachos »

Une fois qu'il les ait emportés, nous sommes descendus. C’est un petit village rural avec seulement une école, une cafétéria, une boulangerie et un semblant d’épicerie. La plupart des villageois travaillent dans l'agriculture et l'élevage et d’autres sont employés par les hôtels.

Nous avons effectué une belle ballade. Les paysans que nous avons rencontré nous ont expliqué que beaucoup de bétail mourrait à cause de la sécheresse.

 L'hôtel Farallon sur la cote ouest de la baie qui d'après nous gâche le paysage

Un cavalier, le cheval est souvent un moyen de locomotion. Dans ce village il n'y a pas beaucoup de voiture

 Le marchand de bananes

 

L'école primaire  devenue bibliothèque avec une peinture du Che qui est vénéré à Cuba

 L'école primaire qui s'est agrandie

 Un puit un peu bancale

 En nous promenant sur la grand route, nous avons croisé un transport en commun avec qui nous nous sommes fait de grands signes de la main

Une maison avec son toit de branches de palmier

 Ce village, c'était vraiment la campagne. En passant devant les maisons, les gens nous demandaient si nous voulions des mangues bien sur contre quelques pesos, même si nous disions non ils gardaient le sourire

Nous avons bien aimé ce petit village qui fut très dépaysant après Santiago