Les pièces pour réparer l'enrouleur de génois étant arrivées et mises aussitôt en place, nous avons quitté Panamarina pour revenir dans les San Blas et faire des îles que nous n'avions pas faites la première fois
Un peu d'histoire
Kuna
Yala constitue le premier territoire autonome (commarca) amérindien
des Amériques.
Une
bande de terre de 200kms de long sur 15kms de large sur la cote
caribéenne associé un archipel corallien d'environ 365 îles dont
une soixantaine sont habitées
Les
îles lointaines ne sont habitées que part quelques familles dont la
présence a pour d'empêcher le vol des noix de coco qui ont
longtemps constitué l'une des principales sources de revenus de la
communauté et de nombreuses îles pratiquent encore la monoculture.
Aujourd'hui la coco est encore utilisée comme monnaie d'échange
avec les marins colombiens. Les familles restent entre 3 et 6 mois et
tournent afin qu'il y ait toujours des familles sur les îles.
Chaque
île possède son Sahila, il applique un règlement communautaire et
suivant son caractère et ses opinions celui ci est différent d'une
île à une autre. Un exemple pour les touristes certaines autorisent
les photos d'autres elles y sont interdites. Biensur pour prendre des femmes, il faut leur demander l'autorisation. Certaines disent oui contre un dollard la photo, la plupart disent non, surtout les plus agées.
Les enfants de la lune
Ces enfants sont des albinos (maladie génétique qui est un manque de pigmentation de la peau). On raconte que la lune les aurait envoyés sur terre comme missionnaires sur terre. Ils sont vénérés
Les îles du sud au niveau de la province du Darien sont beaucoup moins touristiques que celles du nord
La
maison du congrès local (casa de congreso) constitue le cœur de la
vie politique et administrative de chaque communauté
C'est
dans ces grandes maisons communales en bois bambou et palme que sont
prises démocratiquement toutes les décisions relatives à la
culture, la religion,au patrimoine du peuple ainsi que les divers
conflits entre familles
Le« Sahila »
prend place dans un hamac pour diriger le congrés en compagnie du
Argagana (porte parole) et du Sualibedi (gardien de l'ordre).
Les
hommes et les femmes du village prennent place sur les nombreux bancs
Après avoir quitté Panamarina,nous avons passé une nuit au mouillage de l'île Linton.
Le 23 février avons mis le cap sur LEMMON cays. Cette îles étant près de Porvenir, elle est très touristique, nous y avons passé la nuit, ne sommes pas descendus à terre et le lendemain matin nous sommes partis pour
l'île TIGRE afin d'assister à la fête de la révolution du 25 février 1925
C'est le soulèvement de la population Kuna contre l'armée de Panama
qui voulait leur empêcher de vivre leur culture et leur tradition,
pour cela ils ont débarqué sur les îles et ont été jusqu'à
massacré les hommes et violé les femmes. Lors de leur révolte les
Kunas ont tué les militaires ainsi que les enfants nés des viols.
Avec l'appui dissuasif des États Unis, les Kunas évitent la riposte
armée du gouvernement panaméen et en 1938 le statut d'autonomie
territoriale sera accordé au peuple Kuna Yala.
Un groupe de danseurs et musiciens, il y aura beaucoup de danse
Les autorités,le maitre de la fête, le Sahila
Les jeunes filles qui seront les participantes
Notre ami Léo avec sa fille qui seront des acteurs
Le Sahila fait un discours avant le lever du drapeau
Un groupe de danseurs en action, il y en a eu plusieurs
La reconstitution du congreso avec le Sahila et son secrétaire qui vont écouter les doléances
L'arrivée des militaires
Des scènes des violences effectuées par les militaires et la prison où ils jetaient leurs victimes
La reconstitution de la noyade d'un des leurs, c'est Léo qui jouait le rôle
Ils déchirent les winnis de la jambe d'une jeune fille (la fille de Léo) afin de leur montrer qu'ils veulent leur interdire de pratiquer leur culture
Les Kunas ayant pris un militaire le tuent
Puis c'est les "houras" de la victoire
Les
jeunes participants se sont entraînés pendant un mois pour cette
représentation. Des discours relataient l'histoire, nous n'avons pas tout compris mais c'était d'un tel
réalisme que nous en avions la « chair de poule » et
certaines personnes âgées pleuraient cela leur rappelant ce que
leurs parents ou grands parents avaient subis
Ce n'est pas du tout comme chez nous. Leurs noms sont inscrit sur un cahier, il n'y a pas d'alliance. Si on connaît la personne on sait qu'elle est mariée, sinon il n'y a aucune marque qui le prouve
La non plus ce n'est pas le "champagne" mais une sorte de boisson à base d'avoine et de lait, pas mauvais du tout, qui nous surprend quand même en tant qu'européens.
Nous avons bu notre breuvage en silence car il n'y a pas non plus de musique. Nous avons trouvé que c'était un peu triste pour un mariage mais c'est leur tradition à laquelle nous ne sommes pas habitués
Après cette bonne journée, nous avons quitté TIGRE pour COMBONBIAN MORBEDUT
Puis nous avons acheté du poisson et des petits pains à la famille installée que nous avons mangé le soir même
Puis nous avons continué notre circuit par
CARTI ou l'île crabe
C'est
l'île où les touristes arrivent. Ils partent de Colon en 4x4 sur le
continent et ensuite prennent une lancha pour Carti afin d'être pris
par des charters pour visiter les San Blas. Des Panaméens et des
Colombiens de passage y viennent vendre leurs marchandises C'est bien
pour l'avitaillement, à nos yeux elle n'offre aucun intérêt de
plus que le mouillage est très rouleur.
Une rue
C'est dommage les poubelles sur la berge. Ils jettent tout à la mer et bien sur cela revient
Les WC, c'est direct
L'intérieur d'une "maison" où il y avait écrit vente de poulets. Nous avons attendu et il n'y en avait plus
ROBESON
C'est
un groupe d'îles qui se trouve au fond du golfe, pas beaucoup de
bateau y vont c'est surtou par le bouche à oreille que l'on y va car
il y a un Kuna Bredio très sympa qui fait des visites et chez qui on peut prendre de l'eau d'une cascade très pure
Nous
avons était avec lui visiter un village dans les montagnes Rio
Gangandi. Ces Kunas vivent de l'agriculture, bananes, yuka…. Au
départ le village était près du rio qui est vital pour eux. Ils
s'y baignent, lavent le linge et y prennent l'eau pour leur maisons.
Lors de fortes pluies le village a été enseveli, il y a des années
et depuis il se trouve plus haut
L'église
Bernard transformé en armurier, un Kuna lui ayant demandé de consolider le canon de son fusil
Le rio que nous avons emprunté avec Bredio pour aller au village
Nous avons laissé la lancha et avons continué à pieds
Nous avons traversé l'ancien terrain d'aviation des Américains
Du coton à l'abandon qui fleuri toujours
Le panneau d'entrée du village
La descente au rio
Il n'a pas besoin de brassards, deux bidons de 5 litres font l'affaire
C'était la première fois que nous voyons des tambours. Ils nous ont dit que c'était pour la fête de l'école
Nous sommes repassés ensuite à Porvenir pour faire notre sortie car c'est le seul endroit des San Blas où on peut la faire, puis nous avons continué notre descente
Une halte à BANADUP
MARIADUP sur les HOLANDES
L'île très propre
Cette famille nous a expliqué qu'ils quittaient l'île le lendemain et qu'une autre famille venait les remplacer, cela faisiat six mois qu'ils étaient là. La femme me met un winni à la cheville
Le retour à l'annexe avec le poisson donné en cadeau
C'est la dernière île du coté touristique que nous avons faite
NIADUP
Un
ancien est venu au bateau pour nous faire payer car soit disant ce
n'était pas le même congreso. Il nous a dit que l'on donné ce que
nous voulions et comme nous en avons assez de passer pour une « vache
à lait » nous n'avons donné que 5$ . Ensuite nous sommes
descendus à terre
Cette maison nous a un peu surpris
Le pont qui relie l'autre île où il n'y a que l'hôpital
L'hôpital
PLAYON CHICO
Cette île étant reliée au continent par ce pont il y a l'armée qui le garde afin de surveiller les entrées et sorties des personnes
La construction d'une pirogue
et d'une maison
ACHUTUPU
Les cochons sont dans des cages, nous le verrons dans plusieurs îles en descendant, cela nous a un peu surpris
Une maison bien décorée. Nous avons trouvé pas mal de maison en dur en descendant
USTUPU
La place
La rue principale
L'autre île voisine Ogbsugun reliée par un pont où aucun touriste ne vont car le sahila n'en veut pas, il est très strict. Il fait payer pour descendre à terre,interdit les photos
Nous avons rencontré une norvégienne qui est en stage sur l'île et qui nous a accompagnée pour aller à l'aéroport où soit disant on devait avoir de l'internet. Heureusement qu'elle était avec nous car nous n'aurions pas trouvé ou mis très longtemps
Notre arrivée à l'aéroport qui nous a bien fait rire
Le beau panneau qui nous souhaite la bienvenue
La salle d'attente, vous vous doutez bien qu'il n'y avait pas d'internet même pas de tour de contrôle.,
C'est de cette île que nous sommes partis pour la Ciolombie
Dans les San Blas même, si comme nous vous ne chassez pas il y a toujours des Kunas qui viennent vous proposer langoustes, poissons, crabes, fruits, donc on peut se nourrir
Ce qui nous a un peu déçu c'est les monticules de déchets qui sont sur les berges de certaines îles car sur d'autres surtout les plus touristiques ils brulent les poubelles. Nous avons été égalemnt surpris par le nombre d'épaves qui sont échouées
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