samedi 31 août 2013

BEQUIA ST VINCENT


Nous avons donc quitté les trois bateaux St Lucie pour Béquia en passant devant St Vincent s'en s'y arrêter car tout le monde dit que les mouillages ne sont pas très surs.
Une fois bien mouillés à Béquia, nous décidons de prendre la navette et d'aller à Kingstown la capitale de St Vincent pour se donner une opinion


 
 Nos bateaux bien ancrés

 
 L'équipe sur la navette

 Le petit Malo a adopté papy Bernard

 Un beau canon bien garni, on ne connait pas la signification de ces cadenas
Un peu d'histoire sur St Vincent
L'île fut aperçue en 1498 par Christophe Colomb le jour de la St Vincent mais il ne s'y attarda pas
Anglais et français deront renoncer jusqu'au milieu du XVIIe siècle à toute colonisation sérieuse. En 1763 les anglais s'installent mais sont chassés par les Français et au traité de Versailles en 1783 elle redevient britannique. Entre temps une nouvelle race est née les Caraïbes noirs issus d'un croisement avec des esclaves naufragés sur ses côtes. Actuellement on voit encore sur certains visages de la population des traits de caractère anthropologique. 
Elle devient indépendante en octobre 1979
L'agriculture est le secteur économique le plus important de l'île grâce au sol volcanique très fertile, par contre le tourisme y est  assez peu développé

 La rue principale avec ses maisons colorées et ses arches

 Une belle arche toute en pierre

 L'église catholique qui a aussi une école à l'intérieure

 La date de sa construction

 Nous avons été étonné de voir à l'intérieure un steel band. C'était parce que il allait avoir le soir une messe pour l'Assomption

 Les danseuses en répétition, nous aurions bien voulu rester car cela devait être magnifique, c'était trop tard et après il n'y avait plus de navette
 
 Pendant ce temps Bernard testé le banc sous un oeil protecteur pour sa sieste

Puis ce fut le moment du retour pour attendre la navette après avoir fait quelques courses au marché et nous avons retrouvé nos bateaux qui nous avaient attendu bien sagement
Kingstown est une ville pleine de bâtiments anciens et d'arches magnifiques. Malgré son marché local et ses super marchés, nous avons pu voir que le mouillage n'était pas bien et d'ailleurs il n'y avait aucun bateau. Nous sommes contents d'y être aller et d'avoir vu de nos propres yeux



jeudi 29 août 2013

SAINTE LUCIE


St Lucie a été découverte en 1502 comme la Martinique lors du 4ème voyage de Christophe Colomb
Au long de son histoire l'île fut française à trois reprises, d'où le riche héritage de sa propre culture créole teinte d'influences françaises et le créole parlé comme deuxième langue par la plupart des insulaires. En 2008, Sainte-Lucie compte 172 884 habitants. 81 % de la population sont d'origine africaine, 11,9 % d'origine mixte, 2,4 % d'origine indo-caraïbe ou indienne et une petite minorité d'origine européenne
Elle devint état du Commonwealth en 1967 et indépendante le 22 février 1979
L'anglais est la langue officielle du pays comme dans toutes les îles anglaises, mais le créole antillais est parlé par 80 % de la population et son usage officiel est en augmentation1. Il a évolué à partir du français, de langues africaines et du Kali'na.


 
 La baie de Rodney et la marina
Nous n'avions jamais eu l'occasion de faire le tour de l'île. Nos copains de Quintet José et Sylviane ayant leur fille Sarah en vacances, nous avons décidé de le faire ensemble

Le port de Castrie, la capitale qui compte environ 50000 habitants
Le tourisme constitue la première source de revenus du pays, avec 48% du PIB. La plupart de l'activité touristique est regroupée dans le nord de l'île, avec de nombreux hôtels, des marinas, et surtout le port de Castries ou de nombreux bateaux de croisière font escale. Toute la partie sud de l'île est beaucoup plus sauvage et les infrastructures touristiques y sont de taille plus modeste, on y trouve aussi nombre d'activités «nature». La majorité des touristes sont américains


La baie de Marigot qui est aussi un très beau mouillage

La ville de la Soufrière vue d'en haut, c'est dans le sud de l'île qui est moins touristique et plus authentique

La Soufrière avec en arrière plan les deux pitons. C'est la deuxième ville de l'île et fut fondée par les français en 1746

L'équipe des touristes

La cascade du jardin botanique

De belles fleurs

Une partie des produits de l'agriculture de l'île
La seconde source de revenu de l'île provient de l'agriculture. Dans les années 60, la banane représentait 80% des revenus de l'île, dans les années 90 le gouvernement a décidé de diversifier la production en favorisant la culture de mangues et d'avocats. Viennent ensuite l'artisanat et les petites entreprises. Sainte-Lucie a également crée un important site de stockage et de transit de produits pétroliers qui occupe une bonne place dans l'économie de l'île.


Le restaurant où nous avons mangé

Le volcan de la Soufrière avec ses vapeurs de souffre

En bas du volcan il y a des sources chaudes

On s'enduit d'argile prise au pied de la soufrière, ensuite on laisse sécher et après on se rince dans une eau autour de 40°. Bien sur ce sont toujours les même qui font les expériences, les plus courageuses!!!!

Nous avons fait tout le tour de l'île en partant par la côte sous le vent et en revenant par la côte au vent. Le dernier petit port de pêche avant de revenir à Rodney baie où nous avions laissé nos bateaux au mouillage
Nous sommes très contents d'avoir découvert cette île  avec ses deux côtes très différentes et maintenant nous la connaissons un peu mieux vu que c'est la plus proche de la Martinique et que nous nous y arrêtons à chaque fois que nous descendons dans les Grenadines.
Des amis de Quintet  Jean Maud et leurs enfants Adrien et Malo sur leur cata  Soum Paradise sont venus nous rejoindre pour descendre avec nous