Vues d'ensemble du quartier de Barra
Quartier du Pelourinho
Salvador possède plusieurs villes en elle, et chaque quartier est bien diffèrent de l’autre. Il y a le quartier « riche » avec ses grands magasins où l’on retrouve toutes les grandes marques mondiales, dont Lacoste entre autre. Le quartier « intermédiaire » avec ses boutiques de « chiffons » et ses boutiques « chinoises » où l’on trouve de tout à pas chère, le quartier plus « démuni » qui renferme pourtant le plus grand marcher ouvert qui vous garantie une explosions de couleur et d’odeur (plus ou moins agréable entre autre) et le quartier touristique le Pelourinho qui se trouve dans la ville haute nous devons prendre l’élévador pour y accéder.
"l'élévador" l'ascenseur avec vue sur la marina où Sonate à fait escale
Le plus étonnant pour nous Européen, et de rentrer dans une « Pharmacie », car au Brésil, en plus de trouver des médicaments, tout se vend dans les pharmacies comme Tee-shirts, tongs, distributeur de billets, esquimaux et j’en passe. Croyez moi, si vous chercher quelque chose au Brésil, aller en premier voir la pharmacie…
Dans les quartiers « pauvres », près des Favélas, où il est conseillé de ne pas avoir de montre, ni d’appareil photo sur soi et de ne jamais y circuler la nuit à cause de la drogue et de l’alcool et des gens armées et ce malgré la présence omniprésente de la police militaire (PM) dans toute la ville, armée jusqu’aux dents et équipée de gilets par balles.
Quelques chiffres au sujet de la police en 2009 – 50 mort dans tout le Brésil contre 200 morts pour les « malfras ». Dans tout les cas, ici à Salvador, la PM est très présente et surtout dans les manifestations (Carnaval et fêtes) ainsi que dans tous les quartiers « touristiques » donc pas de panique, même si parfois cela peut paraître un peu choquant, cela fonctionne bien et peu de problèmes sont à déplorer avec les touristes, je dirait même que la présence de cette police musclée, qui n’hésite pas à intervenir parfois même violemment, permet de maintenir un ordre et une sécurité parfois plus efficace qu’en France – Métro parisien notamment…
Bien que les Brésiliens craignent énormément la Police, cela permet de mieux vivre dans cette immense ville sans risque de se faire détrousser à tous les coins de rue.
Les Brésiliens ont tous un fond très gentil et serviable, et surtout lorsque nous sortons de la grande ville. Ils sont toujours prêt à aider, et tout le monde se salut dans la rue. Nous sommes loin des grandes villes dites civilisées comme celles de France Paris ou Bordeaux pour n’en citer que deux, ou l’individualisme prend le dessus sur les simples règles de courtoisie…
Chose étonnante, ici il me semble que la concurrence n’existe pas. Il m’est arrivé plusieurs fois d’être assis à une table de terrasse de restaurant, de commander ma Caïpirina au bar à côté, le restaurant n’en faisant pas et de boire mon verre à la table du restaurant, de prendre mon dessert à cette même table alors que j’étais allé le chercher au glacier à côté, ou bien de manger des brochettes qu’un vendeur de rue était venu me proposer à cette même table. Pour personne cela ne pose problème, ni pour les restaurateurs ni pour les clients, ici tous le monde à le droit de travailler et la concurrence ne peut pas entraver le fait d’interdire à quelqu’un de vendre quelque chose pour vivre, même si cela est juste sous son nez. Belle leçon de tolérance, de partage, d’humanité et de respect que ce peuple nous donne. Es-ce dût au fait que Salvador de Bahia est la ville la plus africaine du Brésil ? C’est à dire qu’elle a été peuplée par les esclaves et que ici la culture Africaine est omniprésente, autant dans la gastronomie de Bahia que dans les rituels, la musique ou la danse.
Et cette identité Africaine donne au carnaval de Salvador de Bahia une empreinte bien particulière. Née dans les années 50, dans le quartier pauvre de la ville le Pelourinho qui est maintenant le quartier touristique c’est aujourd’hui une vraie institution pour la population de Salvador. Ici, dans cette ville les gens ne vivent que pour le Carnaval, la procession de « Senhor de Bonfim », le nouvel an, et les dimanches sur la plage. Le travail, passe après tous cela et ils ne connaissent pas le fait de faire carrière ou même le mot « économies », tous les Brésiliens vivent à crédit ; que ce soit pour la voiture ou pour les médicaments, ici tout s’achète à crédit… L’instant présent, le « ici et maintenant » est le mot d’ordre, demain n’existe pas… Ont-ils raison ou tort ? Le fait est que tous le monde est heureux et vit pleinement l’instant de vie qu’il lui est accordé.
Plages de "Ribeira"