Nous
avons donc quitté comme prévu le lundi 18/04 Santa Marta avec la
petite fenêtre que les capitaines avaient vu. Malheureusement cette
fenêtre n'est pas restée ouverte Eole et Neptune n'ont pas voulu
être agréable avec nous !!!!. Nous nous sommes donc réfugiés
dans la baie du Cabo de la Vela le mercredi 20 où nous sommes à
l'abri après deux jours de navigation très mouvementés avec un
vent de 20/25N avec des rafales à plus 30N au lieu des 10/15N
annoncés et bien sur le vent de face. Les capitaines avaient vu que
nous pouvions trouver ce refuge au cas ou la fenêtre se refermerait,
ce qui c'est produit.
Pour
information,la région entre Carthagène et le Cabo de la Vela qui se
trouve dans le désert de la Guajira au NE de la Colombie (région
des indiens Wayuu) est surnommé le Cap Horn des Caraïbes, cinquième
endroit le plus dangereux au monde. Lorsque la météo annonce 20N de
vent, il y a 30 à 40N à cet endroit. A cause du courant et des
fonds qui remontent des vagues très importantes déferlent. Le plus
facile est de le passer E/W et bien sur nous nous sommes à l'envers
(d'autres l'ont fait avant nous).
Il y
a 2 périodes favorables pour le passer, entre le 15/04 et le 15/05
et l'autre avant l'automne.
Nous
ne sommes pas malheureux dans notre refuge. On pensait qu'il n'y
aurait rien car lorsque nous étions venus avec le 4x4 nous n'avions
pas vu grand-chose, eh bien non!!!!Bernard et Guy sont descendu à
terre le jeudi matin au club de Kite Surf où une des responsable
colombienne Camila qui parle très bien le français leur a changé
des dollars en pesos (on les avait tous fini à Santa Marta). Ils ont
trouvé du gas-oil que les pêcheurs nous ont livré aux bateaux, car
ayant poussé les moteurs il nous en manqué pour continuer. Ils ont
pu avoir une météo avec le club par un ami de Camila qui
malheureusement partait le lendemain
.
Nous avons acheté une puce d'ici , elle fonctionne sur le téléphone
mais pas sur l'ordinateur, alors nous avons fait appel à des copains
à terre et aux enfants. Autrement nous ne sommes pas malheureux, les
pêcheurs viennent nous vendre du poisson , à terre il y a quelques
approvisionnements (légumes, fruits, pain), en attente d'une fenêtre
que nous espérons arrivera quand même assez rapidement.
Les pêcheurs venant nous vendre du poissons
La pharmacie
Le centre de santé
La réserve pour l'eau car ici il n'y a pas l'eau courante, des camions citernes livrent l'eau
La carte de la Gualija
Un kite surfeur avec en fond nos bateaux au mouillage
Au stand du kite de Camila
Camila revenant de faire un tour
On essaye de faire fonctionner la puce sur l'ordi en vain!!!
Nous nous sommes offert un plat de langoustes cuisiné à leur manière excellent
Une petite indienne a adopté Bernard, les enfants sont tous souriants comme les adultes
Les marchands de fruits et légumes à tous les deux ils se complètent
La
fenêtre est arrivée le jeudi 28 et à 17h nous levions l 'ancre.
Pour nous dire au revoir nous avons eu droit à un orage sec (sans
pluie) avec des éclairs impressionnants que nous surveillions quand même et c'est passé à coté. La première nuit c'est bien
passée pas trop de houle, par contre la seconde, c'était la machine
à laver. Nous nous sommes donc arrêtés le samedi 30 sur l'île
d'Aruba devant la plage pour se reposer et nous couper la route.
On
comptait repartir le dimanche, le vent étant encore fort nous ne
sommes repartis que le mercredi 04/05matin à 9h pour Curaçao
une partie des hotels que nous voyons depuis le mouillage
C'est très touristique, un parachute tiré par un bateau à moteur très pratiqué
Nous
n'avons pas pu aller directement à Spanish Water car le copain a eu
un problème de moteur et ne pouvait pas entrer dans le chenal sans.
Nous nous sommes donc arrêtes dans une crique au nord à Boka Santa
Cruz, là ils ont fait redémarrer le moteur et nous sommes repartis
le lendemain à 6h pour Spanish Water où nous sommes arrivés le
vendredi 6 mai à 16h, nous y sommes bien ancrés et sommes bien
contents d'être arrivés. Maintenant cela va être visite, bricole
et farniente, nous y étions venus en 2012 par contre nos amis ne
connaissent pas, nous avons trouvé quelques changement notamment
qu'il y a beaucoup moins de bateaux qu'il y a 4 ans.
Le mouillage de Spanish Water où nous sommes en attente de notre départ pour la Martinique
Pour le copain la panne venait du gasoil de mauvaise qualité acheté aux pêcheurs et tout est rentré dans l'ordre.
Pour nous, notre consommation d'huile anormale depuis les San Blas 1,25l toutes les 10h, le dianostic du mécano (que nous avions connu il y a 4 ans et qui est bon) est tombé: segments et chemises à refaire
Après 31 ans de service et près de 10000h, les répérations, car il peut y avoir des surprises, seraient plus élevées qu'un moteur neuf. A part la douloureuse pour le porte monnaie nous sommes bloqués ici pour au moins 6 semaines, ce qui repousse notre rentrée en Martinique pour après la saison cyclonique. l'île est agréable donc nous ne serons pas malheureux
Pour le copain la panne venait du gasoil de mauvaise qualité acheté aux pêcheurs et tout est rentré dans l'ordre.
Pour nous, notre consommation d'huile anormale depuis les San Blas 1,25l toutes les 10h, le dianostic du mécano (que nous avions connu il y a 4 ans et qui est bon) est tombé: segments et chemises à refaire
Après 31 ans de service et près de 10000h, les répérations, car il peut y avoir des surprises, seraient plus élevées qu'un moteur neuf. A part la douloureuse pour le porte monnaie nous sommes bloqués ici pour au moins 6 semaines, ce qui repousse notre rentrée en Martinique pour après la saison cyclonique. l'île est agréable donc nous ne serons pas malheureux