dimanche 27 novembre 2011

SALTO ANGEL

Jocelyne, Jean, Bernard et moi faisons notre dernier voyage au Venezuela avant de le quitter. Nous avons choisi le Salto (cascade) Angel



Nous arrivons avec Matthias l'organisateur qui nous a emmenés avec son 4X4 jusqu'à Ciudad Bolivar qui tient son nom du célèbre Simon Bolivar (c'était sa base d'attaque). C'est la capitale du plus vaste état du pays. Elle a gardé son centre colonial avec ses maisons décorées et son charme


Le pont qui enjambe l'Orénoque (l'eau est de la même couleur que celle de la Garonne)par lequel nous sommes arrivés



Le marché à poissons au pied de l'orénoque



Nous mangeons dans un petit restaurant avec vue sur l'orénoque



Nous nous promenons l'après midi dans les rues qui sont très animées, c'est les préparatifs de Noël. Devant les magasins il y a plein de petits marchands et ensuite nous avons regagner notre hôtel



El Flamingo l'avion de Jimmy Angel (c'est une copie l'original est au miusée aéronautique de Maracay)qui a découvert le Kerepakupai Merù (traduit de l'indien, la rivière qui tombe de la partie la plus haute). C'est grace à la rencontre de Jimmy Angel et du cartographe Alejendo Laime que nous pouvons admirer le Salto Angel et sa hauteur (la plus haute au monde 919m)



Nous prenons l'avion le lendemain à 13h au lieu de 8h30 comme prévu ce qui nous vaudra un jour supplémentaire offert par l'agence Bernal


Après 1h de vol nous atterrissons au parc national de Canaima, un piroguier nous attend car le campement Bernal se trouve sur une île. Nous embarquons donc



La cascade qui sera notre vue depuis le campement



Jocelyne et moi devant nos chambres


L'après midi de notre arrivée, nous embarquons dans une pirogue et allons au Sapo une cascade à coté du campement d'où nous reviendrons par un sentier



Le pittoresque de cette cascade c'est que nous passons dessous (douche vivifiante assurée) Jocelyne et Bernard ont eu peur de l'eau froide et sont restés pour les photos.


La vue magnifique arrivés de l'autre coté "tarzan en premier plan"


Après une bonne nuit, nous préparons des sacs avec le minimum et partons en pirogue puis camion jusqu'à la pirogue qui va pendant 4h nous emmener avec 4 anglais jusqu'au pied du sentier pour le Salto. Les sacs sont protégés par une bâche, nous allons comprendre pourquoi.



Une pirogue redescendant les rapides avec hauts fonds que nous nous passerons à pieds (trop dangereux), une pirogue s'était retournée une année et il y a eu un mort, donc depuis il n'y a que le piroguier qui les passe.


Nous avons eu nous aussi quelques rapides, les ponchos étaient les bienvenus et nous avons compris pourquoi les bagages étaient protégés. Le temps n'a pas était de la partie, nous avons eu un ciel gris et des ondées, ce qui est dommage pour les photos, agréable quand même, un peu dur pour le fessier.

La pirogue nous a débarqué et nous débutons le sentier en passant d'abord par une rivière, nous mettrons les chaussures après

Le sentier avec ses racines, puis ensuite des cailloux et parfois de belles flaques d'eau. Les chaussures, ce n'était pas un luxe.



Contentes d'être arrivées, le spectacle est magnifique



Dommage la luminosité n'y est pas



Jocelyne vous montre sa chaussure qui n'a pas supporté les entraves du sentier. Rassurez vous elle ne fera pas la descente pieds nus c'est Jean qui va lui passer ses chaussures et c'est lui qui redescendra pieds nus, un peu dur pour les pieds, c'est la galanterie et l'amour.


Nous faisons la descente de nuit, belle expérience, heureusement que nous avions les lampes



Le campement sans lumière, le soir repas aux chandelles et nuit dans dans les hamacs, l'aventure c'est l'aventure.



Le lendemain matin le ciel étant dégagé Jean, le guide et les 4 jeunes anglais partent à 5h pour le Salto. Ils nous ramènent des photos magnifiques avec un bel arc en ciel et une belle luminosité. Nous nous les avons attendu sagement au campement




Après le petit déjeuner nous repartons et en chemin nous arrêtons à une petite cascade où l'on peut se baigner dans une eau bien fraîche.


La pirogue au complet sur le chemin du retour avec le soleil



Bernard posant devant la cascade du Sapo où nous sommes retournés par le sentier la matinée de notre quartier libre avant de reprendre l'avion l'après midi




Vu d'avion notre campement et son environnement,voilà le voyage est terminé. Si vous avez l'occasion de venir au Venezuela ne manquez pas cette aventure vous en garderez un souvenir innoubliable. Nous allons donc quitter le Venezuela pour les Caraïbes


mercredi 16 novembre 2011



CIRCUIT VENEZUELA


LOS LLANOS


Nous avons décidé de prendre un peu de repos et de faire un circuit à l'intérieur du Venezuela avec nos amis Jean et Jocelyne. Nous sommes donc partis du 29/10 au 5/11. Nous avons donc pris d'abord l'avion pour Caracas à 7h30 arrivée à 8h30. Normalement nous devions repartir à 10h30 pour Barinas et ne sommes partis qu'à 13h cause problème technique ce qui nous a permis de faire la connaissance du couple de français qui allait faire les Llanos avec nous




Là notre guide Sylvain nous attendait, nous avons chargé les bagages sur son 4X4 et en route pour le campement ayant pris du retard par rapport à l'horaire d'arrivée
il ya eu un petit incident lorsqu'il s'est arrêté pour acheter des bombonnes d'eau on lui a volé son sac à dos




Les visiteurs du soir

Le dimanche Jean et moi montons sur le 4X4, le moteur hors bord pour le safari en barque ayant pris la place de 2 personnes


Nous avons embarqués, devant Sylvain et notre guide venezuelien Rosselo casquette rouge


Un Capibara (plus gros rongeur au monde


Un caïman, il y en a énormément, des petits et des gros



Le petit oiseau jaune emblème des Llanos

Le Nictibio ( c'est un oiseau nocturne qui se confond avec les branches)


L'Hoazin (la particularité c'est que les petits naissent avec des griffes au bout des ailes, ce qui leur permet de de se déplacer de branche en branche en attendant de voler)
La tortue d'eau douce préhistorique, elle est vraiment différente des autres tortues,Sylvain a plongé pour l'attraper afin que nous puissions l'admirer

Une Spatule (son bec plat l'empêche de creuser, elle balance donc le bec de gauche à droite pour se nourrir)


Je ne vous montre pas tous les oiseaux, il y en a des milliers et je ne connais pas tous les noms c'est les plus extraordinaires que je vous présente



L'après midi nous sommes allés en 4X4 et à la nuit Sylvain nous a attrapé un petit caïman. La nuit à la lumière des phares les yeux des caïmans ressortent rouges.

Nous avons eu la chance également à la tombée de la nuit de voir un fourmilier

Le lundi matin nous partons pour une ballade à cheval, là pas de bruit juste les cris des animaux et le chant des oiseaux. Personne n'est tombé, les chevaux étaient très calmes et nous des bons cavaliers

L'après midi Rosselo nous a emmenés pour une pêche aux pirhanas depuis les berges d'une rivière derrière sa maison. Biensur c'est lui qui en a pêché le plus.

Heureusement car le soir nous avons mangé notre pêche



Mardi nous avons quitté le campement et avons pris la route pour Mérida en passant par le col et son lac à 3500m, là la température change, on se protège avec les ponchons


En rescendant du col une jolie petite église en pierre. La culture de la fraise est la spécialité de ce petit village, nous avons gouté leurs fraises à la crème



Le soir à Mérida Sylvain nous a emmenés manger dans un restaurant qui est un ancien monastère très bel endroit un peu classe. C'est là que le lendemain le couple de français nous quitte après ce bon repas et une nuit dans une posada très agréable


CATATUMBO


Le mercredi matin Sylvain nous présente Ingrid qui va être notre guide pour ce parcour ainsi que Christopher qui sera le traducteur Ingrid ne parlant pas français. Nous prenons une route qui serpente à travers la montagne, très agréable pour arriver à notre première halte Jaji


La place du village de Jaji (petit village colonial entièrement restauré où l'on trouve de l'artisanat). Nous y avons acheté des dominos

En nous promenant nous passons devant un bel hotel restaurant d'où nous aurons une belle vue sur la montagne environante et où vous voyez un tobogan

Jean n'a pas résisté à la tentation de l'essayer
Nous reprenons après cette petite halte la route pour un autre village Azulita où nous allons visiter la cueva des los piratas

Nous sommes très attentifs aux explications d'Ingrid bien sur traduites avant la visite

Nous pénétrons à l'intérieur avec les piles électriques. Les pirates y enfermaient leurs prisonnier, il y a encore les traces des grilles

Un passage un peu délicat



Après la visite de la grotte, nous rentrons dans le village d'Azulita dont voici une rue avec sur l'escalier un joueur de violon dont le violon a disparu. Ce village est réputé pour le violon. Après un petit repas, nous reprenons la route pour arriver à Puerto Concha

Puerto Concha où nous allons prendre une barque afin de traverser le lac de Maracaibo pour nous rendre à notre halte de nuit

L'équipe dans la barque nous commençons par le chenal d'où nous pourrons encore admirer des animaux sans les caïmans

Mais des singes hurleurs, leurs cris sont très puissants la nuit

Après deux heures de barque, nous voici arrivés à notre halte le village sur pilotis d'El Congo

La "caserne" des pompiers à l'entrée

Notre hote vient nous accueillir

Installation des hamacs pour la nuit par notre conducteur Eddy sous nos regards
Durant la nuit nous avons eu droit à un bel orage que nous avons pu admirer depuis nos hamacs


Présentation des sanitaires par Jocelyne le gobelet et le seau c'est la douche, le grand seau bleu c'est la chasse d'eau avec également un gobelet

Le petit déjeuner avant le départ pour la visite du village


Le village vu depuis le clocher de l'église, il y a 111 maisons et 350 habitants tous les 8 à 10 ans ils vérifient les pilotis, nous ne savons pas l'âge du village, nous pensons qu'il est assez ancien

L'église et son clochet qui n'a que 12 ans, c'est une jeune

L'école et le moyen de transport des écoliers, ils apprennent à mener une barque comme nos enfants apprennent à marcher

Le jeudi matin après la visite nous reprenons un chenal afin de faire le chemin à l'envers pour revenir au port

Voilà nous sommes tombés en panne d'hélice, Eddy avait oublié d'en prendre une de secours. Il faisait très chaud le soleil tapant de plus en plus, nous n'avancions qu'à 2n au lieu de 20 avec un peu de courant pour nous aider. Nous avons donc été nous rafraîchir dans le lac. Jean rafraichissant l'intérieur et l'extérieur du corps


Un bateau de pêcheurs c'est arrêté, nous y montons tous les quatre et laissons les bagages Christopher Ingrid et Eddy en attente d'une hélice


Sylvain nous attendait avec le 4X4 nous avons pris un petit repas en attendant les" naufragés". A leur arrivée nous avons vite chargé les bagages et sommes partis en direction des villages andins
Nous aurions du partir avant midi et là nous partons à 14h, les incidents se succédant les tunnels sur la route directe de Mérida sont fermés à cause d'éboulis. Sylvain connaissant bien, prend l'ancienne route, en arrivant à Mérida prend un raccourci pas marqué sur la carte, on comprend pourquoi, c'est un chemin de terre avec des trous et des bosses. Après avoir été bien secoués nous retrouvons la route goudronnée.

PUEBLOS DEL SUR



Une petite halte nous permet d'admirer les chemins de montagne et le paysage avant la nuit. Sylvain en profite pour nous annoncer que la route goudronnée c'est terminé, nous allons prendre un chemin de terre d'abord assez large puis ensuite un autre jusqu'au village très étroit et plein de creux et bosses, à nouveau un peu le "chekeur"que nous allons faire de nuit vu le retard accumulé

Après ce chemin cahotique, nous arrivons à la posada du village de Los Nevados où la cuisinière nous attendait avec un bon repas que nous avons apprécié après avoir pris possession de nos chambres et une bonne douche

Je vous avais dit que nous avions acheté des dominos, nous les avons sortis et Francisco le patron qui est un champion nous a appris à jouer. Nous avons passé un bon moment avant d'aller retrouver nos lits après cette journée bien remplie

Vendredi matin, une petite visite dans le village les rues sont bien pentues avant de faire Jocelyne Bernard et Christopher une ballade à pieds, Jean Ingrid et moi à dos de mules


Une rencontre lors de leur ballade à pieds ici pas de traite électrique
Un grand sourire aux promeneurs

Un cavalier ici les mules et les chevaux sont beaucoup employés vu les chemins de montagne


Ingrid et moi, on voit bienqu'il n'y a que les chevaux, mules ou les gens à pieds qui peuvent passer sur ces chemins


Le village vu de loin


Nous nous sommes arrêtés dans une hacienda, la cuisine est authentique. Le fourneau à bois est tout en briques. La mamie nous a vendu un fromage fabriqué par eux qui s'est avéré excellent

Le papy a 90 ans toute sa tête, il nous a dit que son hacienda avait 200 ans et nous a montré la chapelle qui se trouve à l'intérieur. Il connaissait beaucoup de choses, le problème c'est qu'il ne parlait pas français. Ingrid essayait de nous expliquer avec son peu de français, ce n'était pas facile, dommage


Le muletier qui a fait l'aller et le retour derrière nous à pieds, à l'arrivée il n'était même pas essouflé, incroyable, l'air de la montagne conserve

Après ces belles ballades et un bon repas, nous avons pris le bus qui fait régulièrement le trajet Mérida Los Nevados Sylvain ayant du repartir la veille au soir pour Mérida. Là nous avons pu voir la route

Vous pouvez voir qu'elle n'est pas large

On arrive quand même à se croiser,il faut qu'il y en ait un qui se bien sur le coté
Cette route est quand même assez impressionnante. A un virage en épingle le chauffeur s'y est
repris à deux fois pour le prendre

Les petites maisons c'est l'emplacement d'une voiture qui est tombée
Nous sommes arrivés sans encombre à Mérida à la même posada.
Samedi, après un copieux petit déjeuner à la posada nous sommes aller flaner au Mercado Municipal notre bus ne partant qu'à 14h

Jocelyne faisant la grimace en goutant un cocktail de fruitoù il mettent le jus d'oeil de boeuf, il y a tellement de fruits que l'on ne sent rien, il paraît que c'est très énergétique. Nous n'avons pas été malades

A 13h le patron de la posada nous a emmenés à la gare routière, derrière nous notre bus qui partira à 14h30

Bien installés, le bus est très confortable nous avons des reposes pieds, nous allons rouler toute la nuit. Le seul bémol c'est la clim qu'ils mettent trop fort. Nous avions penser à mettre des pantalons et vestes mais pas de couverture donc nous avons eu un froid

L'arrêt petit déjeuner, Jocelyne et Bernard pas trop réveillés, après cette halte, nous arrivons sans incidents à Puerto La Cruz le dimanche 6 à 9h donc 20h de trajet


Nous remercions Sylvain pour son organisation ainsi qu'Ingrid et Christopher pour ce séjour qui s'est déroulé dans la joie et la bonne humeur, tout le monde ayant pris ces petits incidents avec philosophie